dimanche 17 février 2008

THE RHYTHM CHECKERS CAUSE I NEED YOU (1966)





The Rhythm Checkers Story

A l’origine les Rhythm Checkers sont un groupe allemand de Beat music de Sarrelouis une ville à côté de Sarrebruck composé de trois allemands et d’un hollandais : Dave Kelly (guitare/chant),Kurth Horbach, (basse) Norbert Hohlweg (batterie) et Eddy Van Nelfen (guitare rythmique). Le combo est parfois rejoint aux claviers par Frank Farian le fondateur du label Hansa. Au cours de l’année 1965, les Rhythm Checkers se produisent souvent à Strasbourg, lors d’un show au Kibitz rue des tonneliers en mars 1966 Dave Kelly est absent. Les Checkers recrutent alors le strasbourgeois Robby Stierheim qui a fait partie des Black and White. Quelques temps plus tard, Robby emmène ses amis voir les Skat Five avec l’extraordinaire batteur chanteur Roland « bouboule » Bauer, les allemands sont séduit et le débauche sur le champs ! Cette nouvelle mouture des Rhythm Checkers répète en puisant dans le répertoire du british beat, du rhythm and blues noir et du rock and roll. En mai 1966, ils signent un contrat pour la saison d’été du Puce Palladium à Juan les Pins. Lieu branché de l’époque, le Palladium accueillait surtout des formations anglaises, les Rhythm Checkers remplacent d’ailleurs les Dead Sea Fruit qui connaissaient alors un petit succès avec « Loulou ». Par contrat Bouboule ne devait pas dévoilé qu’il était français, lors de leur première prestation, ils s’imposent facilement avec « Slow down » de Larry Williams et « Don’t ha ha » de Casey Jones. Ils deviennent rapidement la coqueluche des nuits de Juan.
Avec cette renommé, ils sont programmés en lever de rideau du Musicorama de Jerry Lee Lewis le 8 novembre 1966 à l’Olympia. Les Rhythm Checkers passent avant Vince Taylor et commencent leur set avec « Ride your Pony » de Lee Dorsey, qui semble avoir peut d’impact sur le public, Bouboule enchaîne alors avec le « I got crazy » de James Brown alors au menu de tout groupe beat qui se respectait, le public de rockers commence à se réveiller et lorsque Bouboule attaque « Long Tall Sally » son titre fétiche c’est le délire dans la salle. Repéré par le boss de la Locomotive Kiki Chauvières présent à l’Olympia, ils sont engagés pour le reste du mois dans ce lieu mythique parisien. De retour à Strasbourg en décembre, ils se produisent au Kibitz et c’est la qu’ils enregistrent leur premier 45 tours avec Alain Dubois à la prise de son. Au menu deux compositions de Roby Stierheim et du néerlandais Van Nelfen « Cause I need you » et « The of Rhytm Checkers »
La voix de Bouboule sonne très noire, mais techniquement un peu trop en retrait lors de la prise de son. « Cause I need you » est vraie perle garage digne des morceaux du coffret Nuggets qui ignore honteusement les combos frenchies ! mais qui ne circulait jusqu'à présent que sur quelques compilations du genre. « Theme of Rhythm Checkers » est plus anecdotique mais néanmoins intéressant
Les deux compositions originales figurent en face A du 45 toours, sur le recto une version époustouflante de « Said oh Yeah » de Bo Diddley digne des Pretty Things et une cover peu connu de « On your way down the drain » du combo new-yorkais des King Bee. Le Ep est pressé à environ 2000 exemplaires sur le label AGD.
Les Rhytm Checkers se produisent ensuite à la Western Farm de Brumath la nouvelle boite bas-rhinoise à la mode. Le 21 février 1967, ils retournent à Paris pour un nouveau Musicorama ou ils sont programmés en première partie d’un autre pionnier du rock Chuck Berry. Entre temps le bassiste allemand Kurt Horbach est remplacé par un autre Black and White ; le strasbourgeois Danny Gentner. Jacques Barsamian écrira dans le mensuel Rock & Folk N°6 à propos du show : « Sur la scène de l’Olympia, après les Rockers, les Rhythm Checkers, en vestes rayées, prennent le relais, très applaudis dès leur apparition. C’est une formation de rock and roll classique avec un chanteur. Bien que très fort, le chanteur remue beaucoup et rappelle par moments Screaming Lord Sutch. La salle rythme des mains « Long tall Sally » tandis que le leader s’agenouille et enlève sa veste pour interpréter à la façon de Little Richard un terrible « Kansas City ». Le public reprend ses « hey hey hey ». Suit « Land of Thousand Dances »morceau qui chauffe lorsqu’il est bien fait ! c’est le cas ici. Un quatrième titre fut exécuté « I can’t dance with you » des Small Faces ».
Ce grand moment du rock français est enregistré et sera publié à nouveau par les disque AGD avec la magnifique pochette rouge les montrant sur la scène de l’Olympia.
Les Rhythm Checkers restent dans la capitale pour jouer dans différents clubs comme le Tchoo Tchoo à Plessis Robinson, le Poporama ou le Bus Palladium. Par la suite ils recrutent l’organiste anglais Chris Hadfield qu’ils avaient rencontré à Juan les Pins. Le 5 septembre 1967, les Rhythm Checkers se produisent à Strasbourg à l’occasion de la semaine anglaise avec les Artwoods et Sandie Shaw. Mais malheureusement le groupe splitte à la fin de l’année 1967.

L'intégralité des enregistrements des Rhythm Checkers bientôt disponible sous la
forme d'un LP vinyl chez Groovie Records

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The Rhythm Checkers beat group of exception plays a raw music between rhythm and blues and rock and roll. This early European combo formed by musicians native from France, Germany and Holland with Roland “Bouboule” Bauer (vocal), the regretted Robby Sterheim (lead guitar) Eddy Van Nelfen (rhythm guitar), Kurth Horbach (bass) later replaced by Dany Gentner and Norbert Holweck (drums) set the stage in fire during their shows in France between the years 1966 and 1967 with their electrical rock

It is in Strasbourg where The Rhythm Checkers release their first EP with their powerful composition « Cause i need you » who represents one among the classics of rock garage of the 60’s Their second EP is a unique document of their stage savageness thanks to this recordings captured live when they open for Chuck Berry in Paris on February 1967

The eight mythical tracks of their two rare records are present on this LP with a bonus both faces of their single recorded in 1972 during the reformation of the group under the name of Checkers in the prog pop style of the time.

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